Le travail flexible est un atout pour le temps de travail effectif, pour la productivité, pour la réduction des inégalités salariales entre les sexes, mais aussi entre les femmes de différentes situations familiales.
Équilibre entre vie privée et vie professionnelle
Selon l’étude de l’Université de la Colombie-Britannique, les heures de travail flexibles réduiraient l’écart salarial entre les femmes qui ont des enfants et celles qui n’en ont pas de 68 %. La possibilité de travailler à la maison amène cette proportion à 58 %. C’est notamment pour les femmes ayant un diplôme d’études supérieures que les conditions de travail flexibles ont le plus grand effet puisque sans cette souplesse, les mères gagnent 7 % de moins que les femmes sans enfants.
En outre, les employés qui bénéficient d’aménagement de leur temps de travail par des horaires flexibles et/ou qui ont une possibilité de télétravail expriment une meilleure satisfaction. Leur emploi leur offre le confort de pouvoir répondre aux impératifs de leur vie personnelle, notamment à leurs obligations concernant leurs enfants. De ce fait, la flexibilité au travail favorise les carrières féminines tout en permettant aux couples de se répartir plus équitablement les tâches, ce qui favorise ainsi l’égalité homme-femme.
Du côté des employeurs, le travail flexible est un moyen de pouvoir à offrir un emploi autant aux femmes qui sont mères qu’à celles qui ne le sont pas, en permettant à toutes de « faire leurs heures » en fonction de leurs impératifs. On imagine qu’un employeur en situation d’embauche d’une personne en travail flexible n’aurait dans tous les cas nul besoin de se préoccuper vraiment de la situation familiale des candidats et que cela réduit alors les possibilités de discrimination à l’embauche.
Progression constante des emplois flexibles
La flexibilité des horaires et du travail sont considérés comme une solution pour concilier travail et vie personnelle. Ils sont également une solution au travail à temps partiel qui concerne beaucoup les femmes avec enfant, et qui limite les occasions d’évolution devenant ainsi source de non-épanouissement au travail.
Les statistiques de l’emploi au Canada montrent que l’exercice d’un travail à temps complet exercé hors du domicile et selon des horaires réguliers, de 9 h à 17 h, concerne désormais seulement un travailleur sur trois. Le taux d’emploi régulier pour les femmes canadiennes est quant à lui encore plus faible, n’atteignant même pas une femme sur trois…